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CORONAVIRUS OU COVID-19 : UNE QUESTION D’AVENIR, DES QUESTIONS à VENIR

Une épidémie de pneumonies virales est apparue dans la ville chinoise de Wuhan (province de Hubei) en décembre 2019. Le 9 janvier 2020, la découverte d’un nouveau coronavirus a été annoncée officiellement par les autorités sanitaires chinoises et l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce nouveau virus est l’agent responsable d’une infection respiratoire appelée COVID-19 (pour COronaVIrus Disease 2019). C’est devenu depuis une pandémie.

Pour assurer le nécessaire confinement renforcé de la population, la Ville de Rennes a décidé de fermer les parcs publics municipaux, comme le parc de Bréquigny, afin de limiter les risques de propagation du virus : https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/coronavirus-rennes-la-ville-ferme-les-parcs-6782850

Entrée du parc de Bréquigny fermée à toute circulation piétonne

Cette interdiction de circulation concerne aussi l’accès à des lieux habituellement ouverts au public : https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/

Cette situation est inédite, en dehors de conditions météorologiques extrêmes périlleuses pour les passants : https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/intemperies-les-parcs-de-la-ville-de-rennes-fermes-au-public-4034586

La fermeture du parc de Bréquigny ne prive pas seulement les promeneurs et joggeurs de leur espace d’activité physique. Elle contribue à compliquer le quotidien des plus démunis, tels les SDF (points d’eau des parcs et toilettes publiques fermés). Elle renforce aussi l’isolement des habitants des Clôteaux , notamment celui des personnes âgées devant désormais contourner le parc pour aller vers leurs lieux d’approvisionnement habituels afin d’y effectuer leurs achats de première nécessité (Alma, Netto). La mobilité de proximité des habitants s’en trouve très perturbée, rendant plus difficile l’injonction de rester chez soi en cette période de confinement dans un quartier principalement constitué de grands ensembles.

Face aux bouleversements que cette situation produit dans leur quotidien, en tant que citoyens nous sommes amenés à questionner notre modèle de vie et de consommation. Ainsi le confinement, en modifiant profondément les habitudes de consommation, interroge aussi notre utilisation de l’espace urbain occasionnant une artificialisation de celui-ci et la prolifération de publicités par ailleurs régulièrement interrogée : https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/retro-2011-y-t-il-trop-de-pubs-dans-les-rues-de-rennes-6787723

La perte des qualités naturelles des sols est en effet rendue flagrante en période de confinement :

Le parking bitumé du supermarché Carrefour Alma une fois déserté par ses habituelles automobiles
La pollution visuelle créée par la concurrence entre les grandes enseignes commerciales du quartier de Bréquigny

Il s’agit bien d’un vaste débat public que le confinement, par ses répercussions auprès des citoyens, réactualise en cette période de choix démocratiques électoraux municipaux, eux-mêmes perturbés par le contexte sanitaire.

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